Classiquement les partis politiques ne font pas seulement valoir leur programme pur la législature à venir, mais font encore état de leurs réussites, des acquis obtenus en faveur de leurs électeurs pendant la législature écoulée.
Ceci vaut surtout pour les partis politiques au pouvoir, c’est à dire soutenant seul ou en coalition le gouvernement sortant.
C’est là que les choses se compliquent au niveau de l'Union européenne, l’architecture institutionnelle de l’UE ne cadrant pas avec ce schéma classique !
L’absence de la dichotomie « majorité-opposition » ne facilite pas la lecture du travail parlementaire européen.
Néanmoins les membres du Parlement européen ont l’occasion de « briller» en étant rapporteur (ou shadow rapporteur) pour une directive par exemple, en fomentant des coalitions, etc.
A ce stade l’électeur du Luxembourg attend de connaitre les «performances» des candidats sortants ou de leur famille politique.
Une élection de parlementaires est aussi un moment de sanction du travail effectué.
Ni Juncker (non candidat), ni Reding (pas parlementaire) ni Delvaux ne peuvent être sanctionnées. Resteraient comme véritables sortants Goerens, Turmes, Engel et Bach.
Il y aurait peut être lieu de leur demander ce qu’il en est de leur bilan (et celui de leur famille politique), comment ils ont voté à tel ou tel propos. Etait - ce un vote « national » ou de famille politique ?
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