Chaos ensoleillé, festif et bon enfant
Voilà une autre journée: en taxi - prix à négocier au départ à défaut de taximètre - du centre ville à l'université le long de la corniche maritime.
Sur le campus difficile a se retrouver, ou à trouver le programme des ateliers. Rumeur: le journal avec le programme est sorti de l'imprimerie et les premiers exemplaires sont disponibles à la Faculté. Ruée: 346 ateliers sont prévus en 3 tours, de 8.30 à 11.30 heures, de 12.30 à 15.30 et de 16 à 19 heures. J'ai vite répéré mon atelier préféré, reste à trouver le lieu. On indique le nouvea ubatimen de la fac de lettres. Rien à faire, je le trouve pas, le bâtiment en uestion n'est pas encore terminé. Je passe à la bibliothèque pour aller sur wifi. partout dans les couloirs, les salles et les patios ombragés des étudiants studieux, pour lesquels le FSM constitue un encombrement supplémentaire de leur campus et auquel, études et examens obligent, il ne peuvent guère partciper.
A midi je recontre L et J deux étudiants du Luxembourg qui font un stage au Sénégal.
Sandwich, jus de gingembre et à la recherche de l'atelier :Frontex et droits humains, d'après le programme dans l'espace "table ronde de discussions". Un volontaire du FSM essaie de nous y amener: après 45 minutes de tour des tentes on abandonne sans résultat. Je me résoud à l'atelier de la Fondation Global progressive forum sur l'immigration. Du beau monde annoncé: un ancien premier Ministre italien d'Alema, un ancien minitre espagnol de l'immigration, des parlementaires européens, toutes et tous blancs, pas un seul immigré! L'immigration est positive pour l'Europe, tout serait pour le mieux s'il n' y avait pas ces méchantes droites et extrême droites!
Pas un mot sur Frontex ou un contrôle de cette agence par le PE.
Cet atelier décante avec ceux d'hier. De la pure théorie et de bons sentiments, jusqu'au moment où un italien, lui même émigré dénonce l'Italie comme le pays le plus raciste de l'Europe et la politique de L'UE comme dégueulasse. Ambiance foutue!
Il est trop tard, j'en viendrai une autre fois à l'atelier sur le consensus de Barcelone qui a sauvé la journée, terminée à bouffer à l'Institut français.
Amanha é outro dia!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire