jeudi 6 novembre 2014

Aos meus amigos portugueses, A mes amis portugais,



Os meus conhecimentos da língua portuguesa não me permitam de vos fazer parte de algumas reflexões numa língua que vos é cara. Mas como vocês vivem num pais multilingual, vamos pra o francês!

Ce remue -ménage autour de quelques enfants qui auraient parlé portugais entre eux en classe, qui auraient été punis, etc.
Que des conditionnels!
Qui sait ce qui s’est vraiment passé et qui, sans le savoir, jette de l’huile sur le feu? Quel rôle y joue des responsables  associatifs ?

Si en tant qu’enseignant je constate que des élèves parlent entre  eux une langue que je ne comprends pas, je les invite à en parler une que toute la classe parle et comprend.
Il en serait de même dans une classe au Portugal dans laquelle se trouveraient une demi douzaine d’enfants ukrainiens qui parleraient leur(s) langue(s) ukrainienne ou russe. Oû est le problème ?
Il peut d’ailleurs tout aussi bien arriver que des jeunes parlent un type de langage (de jeunes) que le prof ne comprend pas. La punition comme solution  ?
Notons, comme l’a dit Fernand Fehlen ce matin sur RTL, que le langue véhiculaire au postprimaire au Luxembourg, est, selon les branches, le français ou l’allemand, exceptionnellement seulement le luxembourgeois. Si les enseignants devaient être « punis» pour ne pas respecter cette règle, ils seraient presque tous « punissables ».
Que des émotions soient soulevées par tout ce qui touche aux langues et donc à l’identité des uns et des autres, c’est normal. Qu’on ne se soucie plus guère de ce qui était vraiment à l’origine, c’est (malheureusement) la loi du genre en matière de médias sociaux! Qu’un responsable associatif parle de castration de la langue portugaise ne le qualifie pas nécessairement comme interlocuteur.
Que la même personne, quelques jours plus tard, s’offusque d’écrits xénophobes  du sieur Pierre Peters  est tout à fait ok, qu’elle affirme que pareils écrits restent impunis est cependant simplement faux. Le sieur a été condamné à plusieurs reprises.
Il faut raison garder et vivre dans une société multilingue n’est pas facile tous les jours, mais enrichissant à coup sûr !

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